Le riz blanc est du riz brun qui a été moulu et poli pour en retirer le son ; le riz sauvage n'est pas du tout un riz, mais plutôt une forme d'herbe de blé. En moyenne, le riz sauvage prend deux fois plus de temps et d'eau pour cuire que le riz blanc.
Pour que le riz, quelle qu'en soit la forme, soit comestible, l'enveloppe ou la coque à l'extérieur du grain doit être enlevée. Lorsque le riz blanc passe par le processus de mouture, le son et le germe sont également éliminés, laissant au consommateur un produit encore plus raffiné. Bien que ce processus modifie la saveur et la dynamique nutritionnelle du riz blanc, il prolonge également la durée de conservation, le rendant moins susceptible de se gâter.
Le riz sauvage est significativement plus riche en nutriments que le riz blanc. En fait, il surpasse à la fois le riz blanc et le riz brun en protéines, en potassium et en zinc, ainsi qu'en folate et autres vitamines B. De plus, le riz sauvage a des niveaux plus élevés de fibres, de phosphore et de magnésium. Cette richesse en magnésium et en potassium fait du riz sauvage un aliment souhaitable pour améliorer la santé cardiaque, car ces deux minéraux sont essentiels pour contrôler la pression artérielle. De plus, son niveau plus élevé de fibres rend le riz sauvage supérieur au riz blanc pour abaisser le cholestérol. Enfin, le riz sauvage est considéré par certains comme l'une des options de riz les plus saines pour les diabétiques, avec le riz basmati, noir et gluant.