L'ajout de sel à l'eau augmente en fait le point d'ébullition de quelques degrés, mais même avec un point d'ébullition plus élevé, l'eau salée bout plus rapidement que l'eau pure car l'eau salée a une capacité calorifique inférieure à celle de l'eau pure. Cela signifie qu'il ne faut pas autant d'énergie pour augmenter la température de l'eau salée que pour chauffer de l'eau pure.
Un exemple utile est un récipient contenant 100 grammes d'eau pure par rapport à un récipient contenant 75 grammes d'eau et 25 grammes de sel. Lorsque le sel pénètre dans la solution, sa capacité calorifique est à peu près nulle, surtout par rapport à la capacité calorifique de l'eau. Une solution contenant 25 % d'eau salée chauffe environ 30 % plus rapidement que l'eau pure, ce qui signifie qu'elle bout en premier.
Cela ne fonctionne que si l'on ajuste le volume d'eau pour que le sel fasse partie du pot d'essai. Si l'on met deux litres d'eau dans deux casseroles et que l'on ajoute ensuite du sel dans une, l'eau pure bout plus rapidement. Ce n'est que dans la marmite qui contient moins d'eau, le sel contribuant à la masse combinée, que l'eau salée bout plus rapidement.