Le béryllium a plusieurs rôles dans l'industrie, y compris l'utilisation comme fenêtre à rayons X, un modérateur dans les réacteurs nucléaires, une partie de plusieurs alliages et un composant en céramique. Il est très léger et a un point de fusion relativement élevé sous sa forme métallique. Le béryllium et ses composés sont hautement toxiques pour l'homme, malgré un goût sucré qui lui a valu son nom d'origine, glucinium.
Le béryllium ne se trouve pas sous forme de métal pur dans la nature, mais fait généralement partie de minéraux relativement complexes tels que son homonyme, le béryl. Les émeraudes ne sont en fait qu'un type pur de béryl, comme l'a d'abord réalisé l'abbé Hauy en 1798. Plus tard cette même année, Louis-Nicolas Vauquelin a découvert qu'un élément inconnu, le béryl, était présent dans ces minéraux. Le béryllium n'a été isolé qu'en 1828.
Le béryllium est relativement transparent aux rayons X et est utilisé pour fabriquer des fenêtres pour les tubes à rayons X. Il émet des neutrons lorsqu'il est irradié et est utilisé comme source de neutrons dans de nombreuses applications. Le bronze au béryllium, qui ne contient que 2 pour cent de béryllium et 98 pour cent de cuivre, est très résistant à l'usure. Il est allié au nickel pour fabriquer des ressorts et des outils anti-étincelles. Les oxydes de béryllium ont une résistance, une dureté et une résistance à la corrosion élevées, tout en agissant comme un excellent conducteur de chaleur et un isolant électrique décent.