Lorsque l'ADN est dénaturé, les liaisons hydrogène qui maintiennent la double hélice ensemble se séparent, séparant la molécule d'ADN en deux brins simples. La dénaturation se produit lorsque la température augmente, selon Ian VanLare, professeur de Biologie au Tusculum College.
La température de fusion de l'ADN dépend de trois facteurs. L'un est le nombre de paires de guanine et de cytosine dans l'échantillon. En effet, les paires G-C partagent trois liaisons hydrogène, tandis que les paires d'adénine et de thymine ne partagent que deux liaisons hydrogène. Le deuxième facteur est la concentration en sodium. L'augmentation de la concentration en sodium augmente la stabilité de la double hélice d'ADN, tandis qu'une diminution de la concentration en sodium rend la double hélice moins stable. Enfin, la longueur d'un hybride d'ADN affecte également la température de fusion. En effet, les hybrides plus longs ont plus de liaisons hydrogène à rompre pendant la dénaturation.
Il est possible de répliquer un brin d'ADN après sa dénaturation. Les scientifiques le font en ajoutant un court morceau d'ADN à une extrémité du simple brin. Ce morceau d'ADN s'appelle une amorce. Ensuite, le scientifique ajoute une enzyme appelée ADN polymérase. Cette enzyme reconnaît les bases du simple brin d'ADN et ajoute des bases complémentaires au nouveau brin d'ADN.