Comment la sélection naturelle agit-elle sur la variation ?

La sélection naturelle est le processus par lequel des variations utiles sont disséminées dans les populations au détriment des variations neutres ou nuisibles. Le processus améliore les chances que les mutations bénéfiques survivent aux générations suivantes, et il a tendance à désherber les traits les moins désirables.

La sélection naturelle est le mécanisme clé de la théorie de l'évolution. Les populations ont tendance à produire plus de progénitures qu'elles ne pourraient survivre avec les ressources dont elles disposent. Certains membres de chaque génération succombent à la maladie, aux prédateurs ou à la famine. D'autres vivent jusqu'à l'âge adulte mais ne parviennent pas à se reproduire pour diverses raisons. D'autres encore réussissent exceptionnellement et laissent derrière eux un nombre disproportionné de descendants. Le succès ou l'échec relatif d'un organisme peut être en partie dû à la chance, mais la force motrice qui détermine si certains traits deviennent plus ou moins communs est l'effet de tri de la sélection naturelle.

Toute variation individuelle est peu susceptible, en elle-même, d'être positive ou négative. L'aptitude inclusive d'un trait génétiquement déterminé est soit utile pour l'organisme dans un environnement donné, soit un obstacle. Les caractères gênants sont nocifs et ont tendance à inhiber la reproduction. Les gènes qui causent des traits gênants deviennent moins communs dans chaque génération successive avant de disparaître complètement. Les gènes qui aident à la survie et à la reproduction, cependant, sont favorisés par la sélection avec une représentation progressivement croissante, jusqu'à ce que chaque membre de la population ait le gène réussi.