La structure sociale de l'Empire romain était complexe, stricte et hiérarchique. La nature des classes sociales était fondée sur des facteurs économiques et politiques. Malgré les conditions exigeantes pour entrer dans les classes supérieures, il y avait un degré relatif de mobilité dans la société romaine.
Au sommet de la structure sociale romaine se trouvait la classe sénatoriale. Pour devenir sénateur, un homme devait avoir une fortune au moins égale à 1 million de sesterces. Les sénateurs n'étaient pas autorisés à participer au commerce, aux marchés publics ou à toute autre forme d'entreprise non agricole. Le groupe d'élite au sein de la classe sénatoriale était connu sous le nom de noblesse. Les nobles étaient des hommes élus consuls ou dont l'ascendance comprenait au moins un consul.
En dessous de la classe sénatoriale se trouvait la classe équestre, des hommes possédant une fortune d'au moins 400 000 sesterces. Les cavaliers pouvaient participer aux activités économiques interdites aux sénateurs. Les communes étaient des citoyens romains qui n'étaient pas de la classe équestre ou sénatoriale. Ils pouvaient épouser n'importe quel autre citoyen romain, et leurs enfants étaient également citoyens romains.
Les Latins étaient des résidents nés libres qui n'avaient pas les pleins droits de citoyenneté (jusqu'en 89 av. J.-C.). Les affranchis, ou affranchis, étaient d'anciens esclaves officiellement affranchis par leurs maîtres ; ils pourraient demander la citoyenneté. Même s'ils ne pouvaient pas occuper de charge publique, leurs enfants pouvaient occuper une fonction. Les esclaves étaient au bas de la structure sociale romaine. Ils étaient considérés comme des biens.