Parce qu'elles sont le résultat de l'attraction entre des charges partielles plutôt que des charges complètes, les liaisons hydrogène sont beaucoup plus faibles que les liaisons ioniques ou covalentes. Les liaisons ioniques et covalentes attirent les atomes de différentes substances ensemble pour former les molécules des composés, tandis que les liaisons hydrogène sont des forces qui ont tendance à attirer les molécules les unes vers les autres. Un exemple de liaison hydrogène est l'attraction entre les molécules d'eau individuelles, tandis que l'attraction entre les atomes d'hydrogène et d'oxygène au sein de chaque molécule d'eau représente une liaison covalente.
Une liaison hydrogène se forme lorsqu'un atome d'hydrogène polarisé positivement dans une molécule est attiré par un atome hautement électronégatif dans une autre molécule. Dans l'exemple des molécules d'eau, l'atome d'oxygène chargé négativement dans une molécule d'eau attire l'atome d'hydrogène chargé positivement dans une autre molécule d'eau. Les atomes d'oxygène ont tendance à voler des électrons aux atomes d'hydrogène dans les molécules. Lorsque cela se produit dans une molécule d'eau, la perte d'électrons crée un atome d'hydrogène avec une charge positive partielle, qui est ensuite attiré par un atome d'oxygène chargé négativement dans une autre molécule d'eau.
Les liaisons hydrogène qui se forment entre les molécules d'eau les obligent à se coller les unes aux autres. Cela donne à l'eau une température d'ébullition élevée car un degré plus élevé d'énergie thermique est nécessaire pour rompre les liaisons hydrogène intermoléculaires. De nombreuses substances organiques nécessaires au maintien de la vie, telles que les acides nucléiques et les protéines, contiennent des liaisons hydrogène. Bien que ces liaisons soient plus faibles que les liaisons ioniques ou covalentes internes existant entre les atomes au sein des molécules, la force accumulée des liaisons hydrogène au sein des organismes vivants est très importante et joue un rôle important dans le maintien de la stabilité.
