Quelles réformes ont été faites par l'Assemblée nationale ?

L'Assemblée nationale de la Révolution française a joué un rôle déterminant dans la promotion d'une réforme constitutionnelle au début de la révolution et dans la répression de la rébellion paysanne. De plus, l'assemblée était responsable des réformes généralisées de l'Église catholique française, en particulier par le biais d'une législation appelée Constitution civile du clergé.

Les réformes de l'Assemblée nationale ont commencé en 1798, lorsque le roi de France Louis XVI a tenté d'exclure les membres du Tiers des États généraux convoqués. En réponse, le Tiers État s'est rebaptisé Assemblée nationale et a prêté son célèbre serment sur le court de tennis, promettant de continuer à se réunir, malgré le lock-out, jusqu'à ce qu'une nouvelle constitution substantielle soit écrite. Dans les jours qui suivent, les troubles continuent de s'intensifier suite à l'assaut de la Bastille, à l'agitation paysanne dans les campagnes et à la marche de plusieurs milliers de femmes sur le palais du roi à Versailles même. Pour apaiser les craintes et réprimer une éventuelle rébellion tous azimuts, l'Assemblée nationale a offert les décrets d'août, abolissant les obligations féodales traditionnelles dues à la noblesse par la paysannerie. Plus tard le même mois, l'Assemblée a publié la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, un document formalisant la mise en œuvre d'une procédure régulière en matière judiciaire française et conférant la souveraineté de l'État au peuple.

Dans l'une de ses initiatives de réforme les plus importantes, la Constitution civile du clergé de 1790, l'assemblée a démantelé les ordres monastiques en France et a placé l'élection et le contrôle des évêques, des autres membres du clergé et de leurs diocèses sous le contrôle de l'État. Cependant, malgré ses tentatives de réforme, l'Assemblée nationale n'a pas pu rester tenable, et a été remplacé par l'Assemblée nationale constituante, l'Assemblée législative et, enfin, la Convention nationale, l'incarnation du gouvernement révolutionnaire qui a finalement présidé le Règne de la Terreur. .