La guerre de tranchées implique que les combattants s'attaquent les uns les autres tout en maintenant des positions protégées dans des fossés de terre allongés. Cette méthode de guerre est le plus largement associée à la Première Guerre mondiale. Les Alliés ont créé des tranchées de première ligne pour attaquer l'ennemi à une distance de 50 mètres à un mile et une série de tranchées de soutien retenant les troupes et les fournitures plusieurs centaines de mètres plus loin.
Certaines tranchées sont suffisamment profondes pour que les troupes puissent s'y tenir sans être détectées, tandis que d'autres ne permettent que de ramper. Les soldats creusent généralement une série de tranchées interconnectées pour fournir des voies d'évacuation et améliorer la mobilité des troupes. Les positions de tir comportent des marches surélevées sur lesquelles les troupes se perchent pour viser leurs armes. Les planches placées sur les sols boueux offrent une assise ferme.
L'armée française a initié l'utilisation de la guerre des tranchées au 17ème siècle. L'invention des canons a incité les troupes de la guerre de Sécession à creuser des tranchées. Des millions d'hommes ont combattu dans des tranchées de 12 000 miles en Belgique, en France et en Suisse pendant la Première Guerre mondiale. Les fossés les protégeaient des tirs de mitrailleuses. Deux ou plusieurs lignes de tranchées connectées étaient généralement parallèles les unes aux autres. Ils étaient souvent fabriqués en zigzag pour empêcher un soldat intrus de tirer à plus de quelques mètres. Les tranchées contenaient des postes de commandement, des décharges d'approvisionnement, des postes de premiers secours, des cuisines et des latrines.