Les cerfs sauvages consomment principalement des feuilles, des brindilles et des bourgeons. À l'automne, ils mangent des faînes et des glands, tandis qu'en hiver, ils se tournent vers les feuillus, la pruche, le sapin et le cèdre. Ils peuvent subsister avec des aliments mélangés du commerce, mais ils doivent être nourris en continu pour éviter de choquer leur système digestif.
L'alimentation artificielle n'est généralement pas recommandée à moins que les ressources financières soient en place pour soutenir un troupeau de cerfs. L'Agence des ressources naturelles du Vermont estime que chaque cerf coûte plus de 50 $ pour se nourrir par mois, mais comme les cerfs attirent d'autres cerfs, les coûts peuvent se multiplier rapidement.
Les sites d'alimentation artificielle peuvent causer des problèmes aux cerfs. Les quartiers rapprochés favorisent la propagation de maladies mortelles au sein d'un troupeau, tandis que les cerfs qui dépendent de sites d'alimentation artificiels perdent souvent leur caractère sauvage et sont attaqués par des chiens domestiques ou d'autres prédateurs. À long terme, les cerfs qui n'ont plus peur des humains sont plus susceptibles d'envahir les jardins et les arbustes, détruisant les propriétés. Les sites d'alimentation artificielle créent également une concurrence féroce entre les cerfs, empêchant les cerfs plus petits et plus faibles de se nourrir.
Les cerfs ne devraient jamais être nourris avec de la nourriture humaine telle que du pain et du maïs. Non seulement ces aliments nuisent au système digestif du cerf, mais ils attirent également les charognards, tels que les ratons laveurs et les mouffettes, qui peuvent être porteurs de la rage.