Historiquement décernées aux membres féminins de la famille des maçons de l'Arche royale, les héroïnes de Jéricho permettaient aux femmes de demander protection, sécurité et subsistance tout en vivant dans une société patriarcale et misogyne. Un homologue quenouille des Chevaliers de Jéricho, nommé héroïne de Jéricho, indiquait qu'une femme avait été suffisamment inculquée dans le giron de la franc-maçonnerie et avait droit à l'aide de ses confrères maçons et compagnons.
Le prix tire son nom d'une héroïne biblique connue la femme de Jéricho, Rahab, qui a caché des espions israélites aux soldats et a ainsi gardé sa famille en sécurité lorsque les murs de Jéricho sont tombés. Plus tard, elle épousera Josué et est répertoriée comme l'un des ancêtres de Jésus-Christ. Le degré de l'héroïne a été tracé à 1220 après JC, passant de la France à l'Angleterre, l'Allemagne, l'Écosse et l'Amérique. Sa mise en œuvre est liée à la noblesse et au gouvernement, évoluant pour refléter l'évolution de la structure interne des francs-maçons. La cour des héroïnes de Jéricho est destinée à inspirer les femmes de la maçonnerie à participer aux objectifs de l'Ordre et à former une communauté pour les femmes, en mettant l'accent sur la nécessité d'aider les veuves, les orphelins et les femmes du voyage. Le chapitre du Missouri des Royal Arch Masons cite la cour parisienne de l'impératrice Joséphine comme un exemple du meilleur que les héroïnes offraient.