En référence à l'Amérique coloniale, le mercantilisme était l'idée que les colonies existaient au profit de la Grande-Bretagne. Sous le mercantilisme, les colons américains étaient essentiellement des locataires de la Grande-Bretagne. En échange de la terre sur laquelle ils vivaient, ils « payaient un loyer » à la Grande-Bretagne en renvoyant la quasi-totalité de leurs produits manufacturés en Grande-Bretagne. Pratiquement aucun commerce n'existait directement entre les colonies et les autres nations.
Selon la Library of Economics and Liberty, le mercantilisme est né de la croyance populaire qu'il y avait une quantité fixe de richesse dans le monde et que le principal moyen d'augmenter la richesse d'une nation était de conquérir d'autres terres. Afin de maintenir sa base de richesse, la Grande-Bretagne a estimé qu'il était important de garder les biens et les matériaux des colonies pour eux-mêmes. Ainsi, les colons n'étaient pas en mesure d'échanger ces matériaux vers d'autres pays et d'obtenir des richesses pour eux-mêmes. Tous les bénéfices sont allés à la Grande-Bretagne et les colons sont restés dans une pauvreté relative. Si les colons souhaitaient commercer avec d'autres nations, les articles devaient d'abord être expédiés en Grande-Bretagne, puis vers les autres nations. Cela a permis à la Grande-Bretagne de collecter les recettes fiscales associées.
Land and Freedom décrit comment les politiques mercantilistes ont encouragé les colons à se spécialiser dans la production de matières premières plutôt que dans la fabrication de biens. Les réglementations interdisaient certaines industries, telles que l'industrie du vêtement en laine, car la fabrication de ces articles entraînerait une concurrence à l'exportation entre les colonies et la Grande-Bretagne.