Les conservateurs considéraient généralement les réformes du New Deal comme un obstacle illégal à une économie de marché capitaliste et ont critiqué Franklin Delano Roosevelt pour avoir outrepassé son autorité présidentielle. Les libéraux ont souvent soutenu les valeurs du New Deal, mais ont critiqué les programmes pour omettant de fournir un soulagement adéquat aux citoyens appauvris.
Les conservateurs ont condamné de nombreux concepts du New Deal comme des politiques socialistes qui sapaient les principes d'autosuffisance et d'entreprise privée du pays. Par exemple, en 1933, le président Roosevelt a dirigé la National Industrial Recovery Act, qui proposait un système national de planification économique pour remplacer la structure capitaliste existante. En 1935, la Cour suprême des États-Unis a annulé cette législation au motif que le Congrès avait violé l'autorité des États individuels en accordant à tort au président le pouvoir d'interférer dans le commerce intra-étatique.
De nombreux libéraux considéraient une société capitaliste économiquement déséquilibrée comme un facteur majeur contribuant à la Grande Dépression. En conséquence, ils ont exhorté le président Roosevelt à demander des comptes aux riches et à stabiliser les revenus des citoyens pauvres, âgés et exploités économiquement. Par exemple, le sénateur Huey Long a attiré de nombreux démocrates à faible revenu en proposant une succession minimale et une allocation de revenu pour les Américains pauvres, et il a également suggéré un impôt de 100 % sur les revenus annuels dépassant 1 million de dollars. Le père Charles Coughlin, ancien partisan du président Roosevelt et fondateur de l'Union nationale pour la justice sociale, a proposé un système bancaire centralisé.