Le Comité de salut public exerçait le pouvoir exécutif en France pendant la période connue sous le nom de Règne de la Terreur. Créé en mars 1793, lorsque le gouvernement révolutionnaire affrontait les contre-révolutionnaires en France, le Comité de salut public est devenu une dictature radicale présidant à des milliers d'exécutions politiques.
La Convention nationale a créé le Comité de salut public pour défendre la France contre ses ennemis intérieurs et étrangers, et pour coordonner les fonctions exécutives du gouvernement français. Composé de 12 membres élus pour un mois par l'Assemblée nationale, le comité a d'abord suivi un cours modéré sous la direction de Georges Danton, mais sa faction n'a pas réussi à résoudre la situation militaire dangereuse dans laquelle se trouvait le gouvernement révolutionnaire.
En juillet, la Convention nationale a remplacé le groupe de Danton par un groupe plus radical qui comprenait Maximilien Robespierre, Georges Couthon et Louis de Saint-Just. Les nouveaux membres ont commencé une politique de répression politique sévère de leurs opposants, exécutant tous ceux qui semblaient avoir des sympathies pour la noblesse, y compris le roi Louis XVI, Marie-Antoinette et Georges Danton. Le comité a également mis l'économie sur un pied de guerre et a institué la conscription de masse pour remplir les rangs de l'armée.
L'ambition politique a finalement causé le déclin du pouvoir du comité. De plus en plus inquiets des ambitions politiques de Robespierre et de Saint-Just, les autres membres du comité les firent arrêter et exécuter en juillet 1794. Le gouvernement abolit officiellement le comité en novembre 1795.