Au Moyen Âge, la religion sous la forme du catholicisme dominait la vie de tous les citoyens, riches et pauvres, car l'Église catholique était une organisation plus grande et plus puissante que la plupart des structures gouvernementales qui existaient à l'époque ; l'Église disposait de terres et de ressources financières abondantes, ce qui lui donnait un grand pouvoir politique. À l'époque, la plupart des Européens vivaient dans des communautés relativement petites avec des hiérarchies descendantes dirigées par un propriétaire terrien ou un roi. Ce système, connu sous le nom de féodalisme, reposait sur la gouvernance locale plutôt que sur le contrôle d'un seul gouvernement national, créant un vide de pouvoir qui a permis à l'Église catholique d'acquérir une grande influence et un contrôle allant au-delà de la religion.
À bien des égards, au Moyen Âge, qui est à peu près défini comme la période suivant l'effondrement de l'Empire romain, le pape, qui est le chef de l'Église catholique, était l'homme le plus puissant d'Europe. À l'époque, aucune autre forme de christianisme n'existait comme alternative au catholicisme, qui était de loin la religion la plus dominante dans toute l'Europe, y compris l'Angleterre. Grâce à ses ressources financières et à son monopole religieux, l'Église pouvait exercer un grand pouvoir dans la vie des gens, y compris les obliger à assister aux services religieux, ce qui contribuait à l'importance de la religion.