Les archébactéries se déplacent en utilisant une forme de flagelle pour se propulser. Cette structure ressemble vaguement à une queue qui se détache de l'organisme, et une archébactérie la fait tourner rapidement, comme une hélice de bateau, pour se déplacer.
Bien que les flagelles des archaebactéries ressemblent à ceux des bactéries typiques, leurs flagelles ont en fait une structure bien distincte et une histoire évolutive unique. En conséquence, certains scientifiques préconisent un nom distinct pour l'appendice sur les archaebactéries : un archaellum. Les flagelles et les archaelles fonctionnent par rotation qui fait avancer l'organisme, conduisant à la fusion originale des deux structures. Cependant, en 2013, un groupe international de scientifiques a montré que les deux structures ont des origines génétiques différentes, l'archaella provenant de la protéine FlaI.
Bien que le terme achébactérie soit souvent utilisé, ces organismes sont distincts des bactéries. Le terme plus standard est "archaea". Ces deux organismes présentent de nombreuses similitudes structurelles : tous deux n'ont pas de véritable noyau, n'ont qu'une seule molécule d'ADN et ont des parois cellulaires rigides. Cependant, les archées possèdent une structure chimique distincte des bactéries et elles ont évolué indépendamment.
Les archées tirent leur énergie en se nourrissant de diverses substances inorganiques, notamment du soufre, de l'hydrogène et du dioxyde de carbone. De plus, les archées synthétisent de l'énergie en utilisant la lumière du soleil. Cependant, le processus par lequel les archées transforment la lumière du soleil en énergie est distinct de la photosynthèse chez les plantes. Les archées conduisent la bactériorhodopsine, un processus qui leur permet de former la base d'une chaîne énergétique distincte de celle utilisée par les plantes et les animaux.