Les exigences pour destituer un président se trouvent à l'article II, section IV de la Constitution. Il stipule que le président, le vice-président et tous les officiers civils des États-Unis seront démis de leurs fonctions sur la mise en accusation et la condamnation pour trahison, corruption ou autres crimes et délits graves.
Le processus de destitution commence à la Chambre des représentants, où le comité judiciaire de la Chambre décide de procéder ou non à la destitution. À condition qu'ils le fassent, le président du comité propose une résolution appelant à une enquête formelle sur la question de la destitution.
Une fois l'enquête terminée, une résolution est envoyée à l'Assemblée plénière déclarant si la destitution est justifiée ou non. La Chambre plénière débat et vote sur chaque article de destitution, et si l'un d'entre eux est approuvé par un vote majoritaire, le Président est alors considéré comme mis en accusation. Le processus passe ensuite au Sénat où les articles de mise en accusation sont envoyés par la Chambre. Un procès a alors lieu, conformément aux règles et procédures établies par le Sénat.
Au cours du procès, divers membres de la Chambre servent de procureurs et le président, en tant qu'accusé, a le droit d'être représenté par un avocat. Le juge en chef de la Cour suprême préside les débats et l'ensemble du Sénat fait office de jury. Une fois les preuves présentées, le Sénat débat d'un verdict, qui requiert un vote des deux tiers pour une condamnation. Si le Président est condamné, le Sénat peut voter la destitution.