Le gouvernement britannique a adopté la Proclamation de 1763 dans les 13 colonies pour mettre fin aux conflits entre les Indiens d'Amérique et les colons après la guerre des Français et des Indiens. La proclamation visait à empêcher les colons de se déplacer vers l'ouest en Amérique territoires indiens, réduisant les attaques violentes entre les deux groupes. Les Britanniques espéraient également apaiser les tribus indigènes pour faciliter la transition de la reprise de la traite des fourrures française.
Les soulèvements menés par le chef d'Ottawa Pontiac ont amené le roi George III à accorder au gouvernement britannique le droit exclusif d'acheter des terres ou de conclure des contrats avec les tribus indigènes. La proclamation interdisait aux colons de voyager au-delà des Appalaches et autorisait uniquement les commerçants autorisés à voyager vers l'ouest. Le décret a créé une réserve indienne sous la protection du roi et a ordonné aux colons vivant actuellement sur les terres amérindiennes de quitter. Pour faire appliquer ces lois, le gouvernement a mis en place des avant-postes frontaliers pour décourager les colons de franchir les frontières. La proclamation a également établi les colonies redéfinies de la Floride occidentale, de la Floride orientale, du Québec et de Grenade.
Après la guerre française et indienne, les Britanniques ont conquis de vastes terres aux Français, mais n'ont pas réussi à maintenir des relations positives avec les peuples autochtones. Les Français avaient honoré la pratique de montrer du respect aux dirigeants amérindiens par des cadeaux, tandis que les Britanniques ont négligé l'importance de ces échanges subtils. Se sentant aliénés, le chef Pontiac et d'autres chefs tribaux organisent des raids contre les forts britanniques. La tentative de la proclamation de résoudre ces différends a finalement inspiré la méfiance des Indiens d'Amérique et des colons, qui ont continué à traverser la frontière en grande partie sans contrôle.