Le Traité de Paris, signé en 1763, a mis fin à la guerre de Sept Ans entre la France et la Grande-Bretagne. La France a renoncé à toutes ses possessions territoriales en Amérique du Nord, transférant un certain nombre de ceux-ci vers la Grande-Bretagne. Le Canada, un certain nombre d'îles des Caraïbes et la région entre le fleuve Mississippi et les Appalaches sont tous tombés sous contrôle britannique à la suite du traité.
Les colons britanniques en Amérique du Nord n'avaient plus à s'inquiéter de la menace d'une présence militaire française sur le continent. Le territoire supplémentaire gagné par la Grande-Bretagne a permis une plus grande expansion vers l'ouest. Les Amérindiens qui vivaient dans cette région ne pouvaient plus jouer les Britanniques et les Français les uns contre les autres et avaient du mal à défendre leurs terres contre les colons envahissants.
À long terme, le traité de Paris a conduit à une plus grande friction entre les colonies américaines et le gouvernement de la Grande-Bretagne. Une fois les Français retirés d'Amérique du Nord, les Britanniques ne voyaient aucune raison de maintenir une présence militaire coûteuse. Les tentatives de lever des impôts sur les colonies pour payer les dettes accumulées pendant la guerre ont encore accru les tensions, mettant les colonies sur la voie de l'indépendance.