Si quelqu'un verse de l'eau salée sur une plante censée recevoir de l'eau douce, les effets sur la plante sont rapides et graves, à commencer par le drainage de l'eau existante hors de la cellule végétale. Ensuite , la membrane cellulaire se sépare de la paroi cellulaire dans un processus connu sous le nom de plasmolyse. En fin de compte, la plante se ratatine et ne prospère plus.
Les plantes océaniques sont préparées pour l'afflux de sel, car leur membrane cellulaire permet au sel de pénétrer, le recueillant dans la vacuole de la cellule. Ensuite, la concentration en sel peut monter encore plus haut que celle de l'eau environnante, et les cellules ne subissent pas de plasmolyse. Il n'y a qu'un seul gène qui fait la différence entre provoquer une plasmolyse et accepter le sel, et les scientifiques ont expérimenté avec des plantes d'eau douce en ajoutant ce gène à leur composition. Après cet ajustement, les nouvelles plantes étaient tolérantes à l'eau salée.
Dans les plantes d'eau douce, cependant, la membrane retient le sel, tandis que l'eau pénètre dans la cellule. Malheureusement, cela est nocif pour la paroi cellulaire, ce qui provoque la mort de la plante. Il n'y a aucun moyen d'inverser la plasmolyse une fois qu'elle a commencé, donc savoir quelle eau utiliser est crucial pour la santé des plantes.
