De nombreux réformateurs blancs pensaient que les Amérindiens devaient s'assimiler à la culture blanche en abandonnant leurs propres cultures et traditions. Cet objectif a été largement atteint par le retrait forcé des enfants amérindiens de leurs foyers.
Les réformateurs blancs n'étaient pas d'accord avec les politiques antérieures du gouvernement américain concernant les Amérindiens. Avant la guerre de Sécession, la plupart des politiques gouvernementales soutenaient soit de tuer des Amérindiens, soit de les forcer à s'installer dans des réserves isolées. Même si les réformateurs pensaient que les Amérindiens étaient sauvages et non civilisés, ils pensaient que ces choix étaient trop durs, alors ils ont fait pression pour ce qu'ils pensaient être un plan plus doux axé sur l'assimilation. Les réformateurs pensaient que forcer les Amérindiens à abandonner leurs cultures, traditions et croyances religieuses leur permettrait de devenir civilisés et de vivre une vie plus heureuse.
Bien que les Amérindiens aient résisté à ces mesures, des incitations économiques ont contraint certains d'entre eux. Le gouvernement américain a donné aux familles individuelles des terres à cultiver si elles abandonnaient leur mode de vie traditionnel. Les réserves accordées aux Amérindiens étant souvent inadaptées à l'agriculture, certaines familles acceptèrent en désespoir de cause. Le gouvernement américain a également retiré les enfants amérindiens de leurs foyers pour peu ou pas de raison. Ces enfants étaient parfois adoptés par des familles blanches mais étaient souvent envoyés dans des internats où ils étaient punis pour avoir parlé leur langue maternelle ou pratiqué leur religion.
Ces politiques n'ont officiellement changé qu'en 1932.