Au Moyen Âge, un seigneur accordait à un vassal des droits fonciers, et en retour, un vassal s'engageait à fournir des services militaires et autres honorables via un contrat féodal. Ils scellaient le contrat avec un serment de hommage et fidélité.
Les seigneurs accordaient des terres à des vassaux, qui à leur tour les cultivaient ou en prenaient soin. Les vassaux recevaient souvent un logement dans le cadre du contrat et aussi une garantie que le seigneur protégerait leurs intérêts à la cour. Le contrat précisait le type de logement, comme un cottage d'une pièce avec deux fenêtres et un sol en terre battue, et énumérait les services qu'un vassal fournirait en retour. Par exemple, un vassal a accepté de protéger le seigneur lors d'une attaque, de donner au seigneur un pourcentage de toutes les cultures cultivées, de payer un montant fixe d'impôts ou de payer des impôts au lieu de fournir un service militaire.
Au fil du temps, les contrats féodaux ont donné aux vassaux d'autres droits, tels que le droit de conclure des contrats féodaux avec leurs propres vassaux, devenant ainsi les seigneurs de leur propre fief. Les contrats féodaux pouvaient exister à perpétuité, et bien que le serment de fidélité se terminât à la mort d'un vassal, leur héritier pouvait renouveler le contrat, et la plupart l'ont fait. En ne renouvelant pas le contrat, l'héritier risquait de perdre ses droits fonciers et d'irriter le seigneur, si peu osaient le faire. Légalement, rompre le contrat féodal était un crime et était considéré comme l'un des pires délits.