Le poème de Maya Angelou « On the Pulse of Morning » traite de l'évolution, de la croissance et de la liberté. Utilisant des motifs qui invoquent l'éternel pour mesurer le changement par rapport à l'histoire, Angelou appelle les Américains à travailler pour être plus inclusifs et œcuméniques ainsi qu'à accueillir un nouveau président.
Écrit à l'occasion de la première investiture du président Bill Clinton, « On the Pulse of Morning » commence par un appel aux éternels : rocher, rivière et arbre. Quels que soient les changements survenus, ceux-ci restent des rappels à la fois du passé et de l'histoire. Le rocher résonne avec des connotations du fondement de la foi religieuse ainsi que du débarquement des pèlerins à Plymouth Rock et de la foi des Américains en la démocratie. Le trope religieux de la rivière se mêle à la rivière Potomac qui serpente à travers Washington, DC, tandis que l'arbre sert de symbole du Christ ainsi qu'un rappel du cerisier de George Washington.
Un riche amalgame de religion et de politique mondiales, l'imagerie du poème passe des dinosaures qui représentent les anciennes façons de penser à la rivière sinueuse qui représente le flux d'idées et de progrès. De là, l'imagerie se déplace vers le rocher, qui est immuable, immobile mais pas inconscient et, plus littéralement, les marches du Capitole où se déroulent les inaugurations présidentielles. Dans la foule, les visages de l'Asiatique, du Juif, du Turc, etc., représentent la diversité de la diaspora américaine réunie pour assister au changement.