La France a répondu à la Grande Dépression par des hausses d'impôts, des réductions des dépenses, des négociations collectives, une semaine de travail de 40 heures, des congés payés et une nationalisation partielle de la Banque de France. Bon nombre de ces réformes ont été suspendues plus tard pendant la Grande Dépression, et les dirigeants français ont orienté les efforts de redressement dans une direction davantage axée sur les entreprises.
La Grande Dépression pour la France a commencé en 1931. Une économie opprimée a conduit à la montée du leader socialiste Léon Blum et du Front populaire. Lui et son parti ont institué des réformes sociales pour relancer l'économie, mais Blum a été entravé par la ferveur de la droite qui avait balayé la France.
Blum a augmenté le salaire minimum de 7 à 15 % pour augmenter le pouvoir d'achat des travailleurs afin qu'ils puissent stimuler l'économie. Blum a également proposé que les banques placent les intérêts de la nation au-dessus des actionnaires, et il a contrôlé le prix des céréales. Cependant, ces mesures politiques se sont avérées impopulaires à gauche et à droite. Blum a arrêté ses réformes en 1937, et il a démissionné la même année.
Un nouveau gouvernement a été formé sans apport socialiste, et le nouveau dirigeant Edouard Daladier a proposé l'économie libérale comme moyen de résoudre les problèmes économiques de la France. Les employeurs et la police ont dissous les grèves à une échelle plus sévère et Daladier a obtenu des pouvoirs d'urgence en 1938 par le Sénat. Les conditions se sont légèrement améliorées sous la direction de Daladier, ce qui pourrait être attribué à la croissance de la fabrication d'armement. La France a déclaré la guerre à l'Allemagne en 1939 en réponse à l'invasion de la Pologne par Hitler.