L'Acte III, Scène I de la pièce de Shakespeare, Roméo et Juliette, est significatif car il change la direction et l'ambiance de la pièce. Shakespeare introduit la tragédie avec la mort de Mercutio et Tybalt, dirigeant la pièce dans une autre direction que l'amour. Comme dans la vie, les actes ont des conséquences, et cette scène permet surtout à Roméo de s'en apercevoir.
La première véritable tragédie de la pièce est la mort de Mercutio. Alors qu'il meurt, il préfigure la saveur de la mort qui s'ensuit qui attend les deux familles lorsqu'il dit : « Un fléau pour vos deux maisons » (3.1.91), selon une analyse d'étudiants publiée sur le site Web de l'Université de Towson. La prochaine tragédie de cette scène se déroule en quelques minutes alors que Roméo agit de manière impulsive et tue Tybalt. Soudain, les choses sont bien pires qu'avant. Si la mort de deux personnages ne suffisait pas, Lady Capulet assure le sort d'exil de Roméo lorsqu'elle déclare : « L'affection le rend faux ; Il ne dit pas vrai » (3.1.177). Le prince n'agit pas pour se venger, mais plutôt pour maintenir la paix, exilant Roméo. Par conséquent, le jeu prend une tournure pour le pire. Cette scène fait passer l'ambiance de la pièce de l'amour à la tragédie, tout en se concentrant sur les conséquences des actions. Roméo agit à la hâte et ne peut pas revenir sur ce qu'il a fait. La scène souligne également l'importance du libre arbitre dans un monde plein d'obstacles et de défis.