Les émeus s'échappent des grands oiseaux prédateurs tels que les aigles à queue cunéiforme en courant rapidement et en changeant constamment de direction pour protéger leurs têtes et cous vulnérables. D'un autre côté, les émeus ne fuient pas les dingos, les chiens-loups australiens, mais sautent plutôt en l'air et frappent les dingos avec les griffes acérées sur leurs orteils.
Comme les émeus sont si grands et rapides, ils ont peu de prédateurs naturels. La plupart de leurs anciens prédateurs ont disparu. Les dingos, classés comme une sous-espèce de loup, tentent d'attaquer les émeus en visant leur tête. Bien qu'ils réussissent parfois, leur prédation ne réduit pas de manière significative la population d'émeus. Les petits rapaces, les varans et les renards ne sont pas assez gros pour menacer les émeus adultes, mais ils ciblent parfois les œufs et les poussins d'émeus.
Bien que les petites ailes des émeus soient relativement inutiles, elles ont de longues et puissantes pattes qui leur permettent de courir très rapidement. Seuls oiseaux qui ont des muscles de mollet, les émeus peuvent courir jusqu'à 30 milles à l'heure et sauter jusqu'à sept pieds dans les airs. Parce qu'ils ont une vue perçante et une agilité exceptionnelle, ils peuvent généralement réussir à échapper aux attaques aéroportées. Les émeus restent généralement solitaires, mais lorsqu'ils migrent vers des sources de nourriture plus abondantes, ils voyagent parfois en grands groupes, créant ainsi un moyen de dissuasion efficace contre les prédateurs.
