Comment fonctionne un spectromètre ?

Les spectromètres fonctionnent en faisant passer un rayonnement à travers un échantillon pour détecter un spectre unique pour cet échantillon. Le spectre résultant peut être utilisé pour identifier des molécules, des groupes fonctionnels et des substances dans l'échantillon.

Il y a quatre composants principaux d'un spectromètre : une source de rayonnement, un échantillon, un réseau de diffraction et un détecteur.

Les deux types de sources de rayonnement utilisées dans les spectromètres comprennent les sources continues et les sources linéaires. Les sources linéaires comprennent les lampes à cathode creuse, tandis que les sources continues comprennent les lampes à argon, les lampes au xénon et les lampes au tungstène. La source de rayonnement choisie dépend des propriétés de l'échantillon à analyser.

La source de rayonnement passe à travers un sélecteur de longueur d'onde. La longueur d'onde est choisie en fonction de la partie du spectre lumineux à explorer. Par exemple, l'échantillon pourrait être analysé à partir d'une partie spécifique du spectre électromagnétique, y compris le rayonnement ultraviolet, visible ou infrarouge.

Avant l'analyse de l'échantillon, un blanc est d'abord testé. Ceci est fait pour zéro, ou normaliser, les résultats. L'échantillon est ensuite placé dans le spectromètre. Le rayonnement traverse une fente pour isoler la longueur d'onde requise avant de traverser l'échantillon. Une partie de ce rayonnement est déviée, d'autres traversent et une partie du rayonnement est absorbée.

La lumière qui traverse le spectromètre est dispersée par un réseau de diffraction, les résultats étant capturés par un instrument spécialisé appelé détecteur. Le détecteur produit un résultat spectral, permettant aux analystes de déterminer quels groupes fonctionnels, éléments et substances sont présents dans l'échantillon.