L'accord destroyers contre bases était une transaction conclue par les États-Unis et la Grande-Bretagne au cours de l'été 1940, selon laquelle les États-Unis échangeraient 50 destroyers de 1 200 tonnes avec la Grande-Bretagne en échange de bases aériennes que la Grande-Bretagne possédait dans plusieurs régions différentes du monde. Certaines de ces bases étaient situées dans la péninsule d'Avalon, la côte de Terre-Neuve et la Grande Baie des Bermudes.
À terme, cet accord serait étendu à d'autres bases situées dans diverses parties des Caraïbes. Le bail sur ces bases a été convenu pour 99 ans sans loyer ni charge et a été convenu par correspondance entre le secrétaire d'État américain de l'époque, Cordell Hull, et l'ambassadeur britannique en Amérique. Ceci est considéré comme un moment important de la Seconde Guerre mondiale, car l'accord a marqué un développement majeur dans l'alliance des États-Unis avec la Grande-Bretagne alors qu'ils combattaient les Allemands contre une invasion majeure. Le commerce a eu lieu parce que les États-Unis étaient disposés à fournir des destroyers à la Grande-Bretagne, mais la Grande-Bretagne a préféré ne pas dépenser son approvisionnement en espèces qui était déjà insuffisant en raison de la guerre avec l'Allemagne. Pour cette raison, ils ont décidé de louer leurs bases aériennes et navales à la place.