Une vanité métaphysique est une métaphore étirée populaire parmi les poètes du 17ème siècle. Elle compare les qualités des personnes aux objets physiques et tend à se concentrer sur des idées comme l'amour et la mort. Les sonnets sont une forme populaire de vanité métaphysique.
La vanité fait référence à un dispositif littéraire qui joue sur une longue métaphore au sein d'une œuvre écrite. Les vanités sont courantes dans les poèmes, les nouvelles et les romans et sont un dispositif bien connu utilisé dans les pièces de Shakespeare. Ces outils transmettent l'humour, expriment l'amour ou pleurent la mortalité.
La vanité métaphysique est spécifiquement associée aux poètes et aux œuvres des écrivains métaphysiques du 17ème siècle. Les compositions de cette période sont lourdement chargées de vanité et en sont souvent complètement constituées en tant qu'appareil littéraire unique. Ce style d'écriture conduit à des explications très alambiquées de divers états émotionnels et circonstances physiques, comparant les gens à tout, des outils de cartographie et des insectes aux corps célestes et aux interventions chirurgicales.
La pratique de créer des vanités dans la littérature est de longue date, mais la différence entre une vanité et une comparaison ou une métaphore est la différence extrême entre le sujet traité et la chose à laquelle elle est comparée. Moins une juxtaposition a de sens dans un poème ou une histoire, plus il est probable qu'il s'agisse d'une vanité métaphysique.