Les anciennes cités-États sumériennes de la région mésopotamienne du Moyen-Orient se sont battues pour le contrôle des terres irriguées nécessaires à la culture de leurs cultures. Située entre le Tigre et l'Euphrate, la région mésopotamienne serait restée sèche et impropre à l'agriculture sans la reconstitution annuelle des terres fertiles provoquée par la crue de ces deux fleuves. Le contrôle de l'eau, l'une des ressources les plus précieuses de la région, a déterminé quelle cité-État serait en mesure de faire pousser suffisamment de cultures pour nourrir ses habitants.
Les cités-États sumériennes englobaient une zone relativement petite qui aurait à peu près la taille de l'Irlande du Nord. Certaines des cités-états étaient en vue les unes des autres et comprenaient une zone environnante de villes, de champs agricoles et de travaux d'irrigation. Il y avait peu de frontières naturelles entre les cités-États et leur proximité les unes avec les autres, et la compétition pour l'eau et les terres fertiles a souvent conduit à des guerres menées pour la disponibilité de ces deux ressources essentielles.