Le poème "Hap" de Thomas Hardy exprime sa déception face au manque de sens supérieur dans les tragédies qui arrivent aux gens. Le poète dit qu'il préférerait savoir que ses souffrances provenaient d'un être plus puissant qui "m'avait voulu et m'avait fait verser les larmes que j'ai versées."
Le poème est essentiellement un sonnet. Ses huit premières lignes, l'octave, sont une déclaration conditionnelle disant que si un "dieu vengeur" lui avait donné ses peines, il serait prêt à supporter la douleur, sachant que quelque chose de plus puissant que lui avait causé la douleur.
Dans le sestet, les six dernières lignes, il exprime sa déception que ce ne soit pas le cas. Le poète dit que le pur hasard, et non une divinité malveillante, gouverne le monde. Dans les deux dernières lignes, il dit que le hasard peut tout aussi bien avoir jeté des joies au lieu des peines dans sa vie, et ce fait lui cause encore plus de douleur.