Les coléoptères des ampoules produisent une toxine qui provoque ce qui semble être une ampoule standard. Ces insectes ne délivrent pas la toxine par morsure et ne sont pas non plus capables de délivrer des morsures perceptibles aux humains. Les bourdons sécrètent leur toxine à partir des articulations de leurs pattes, ce qui signifie que l'exposition se produit lors de la manipulation ou de l'ingestion.
Les coléoptères sont des insectes de taille moyenne à grande de la famille des Meloidae. Leur nom vient de leur capacité à sécréter une toxine, la cantharadine, à partir des articulations de leurs jambes qui provoque des cloques douloureuses au contact de la peau humaine. Les bourdons possèdent des pièces buccales à mâcher mais mordent rarement, et les piqûres n'entraînent pas de signes visibles ou de symptômes de santé. Cependant, une manipulation négligente d'un coléoptère a pour conséquence que le coléoptère sécrète sa toxine pour se défendre.
En plus des cloques cutanées, la cantharadine provoque un gonflement et une conjonctivite en cas de contact avec les yeux. L'ingestion de coléoptères est encore plus dangereuse. L'ingestion est rare chez l'homme mais affecte le bétail, qui consomme occasionnellement les coléoptères de la luzerne. Plusieurs espèces de coléoptères vésiculeux se nourrissent de fleurs de luzerne. Alors que la récolte tue les coléoptères, des parties du corps et des fluides restent dans la luzerne. Les symptômes d'empoisonnement par les coléoptères comprennent des ampoules buccales, de la diarrhée, des dommages aux reins et aux voies urinaires et une fréquence cardiaque rapide. Moins de 10 bourdons peuvent être mortels pour un cheval adulte.
La toxine cantharadine, à doses contrôlées, est utilisée médicalement dans le traitement des verrues résistantes. Un médecin met une petite quantité de cantharadine sur une verrue, provoquant la formation de cloques sur la peau. Le médecin enlève ensuite la verrue ainsi que la peau boursouflée.