Bien que l'opinion publique française envers les femmes dans son ensemble ait tendance à les considérer comme des épouses et des mères, de nombreuses femmes françaises avaient des idées différentes et étaient activement impliquées dans toutes les parties de la Révolution. Indépendamment de l'opinion publique, les femmes ont fait de nombreux progrès importants pour démontrer leur indépendance en cette période de changement politique.
Les femmes se sont comportées différemment au cours des différentes phases de la Révolution française et toutes les femmes n'ont pas participé de la même manière ou n'avaient pas la même vision de la Révolution elle-même. Cela était particulièrement vrai pour des aristocrates comme Marie-Antoinette, qui a été célèbre exécutée avec son mari, le roi Louis, pendant la Révolution. De nombreuses femmes ont tenté de participer à des activités révolutionnaires, bien que cela ait rencontré un succès mitigé. Dans un groupe réussi d'action politique menée par des femmes, un grand groupe de femmes en colère s'est réuni pour la marche vers Versailles, un événement précoce de la Révolution qui a été provoqué par des pénuries de pain provoquant la faim et des difficultés pour les citoyens ordinaires. La marche a eu lieu peu de temps après la chute de la Bastille en 1789, et les manifestantes ont finalement été rejointes par un groupe d'hommes à l'extérieur du palais.
La Révolution elle-même a inspiré de grands changements sociaux en France, amenant les femmes à appeler à une plus grande justice sociale. L'une de ces femmes était Olympe de Gouges, qui publia la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » en 1791 comme pendant au célèbre document révolutionnaire qui se concentrait spécifiquement sur les droits des hommes. De Gouges est un symbole non seulement pour le féminisme croissant en France, mais aussi pour l'opposition révolutionnaire à l'évolution des rôles de genre. Le Club des Jacobins, l'un des groupes politiques les plus influents de la Révolution, a exécuté de Gouges en 1793 et interdit les clubs politiques féminins au motif que les femmes appartenaient à la sphère privée de la famille plutôt qu'au monde de la politique.