Dans "L'homme sans pays" d'Edward Everett Hale, l'officier de l'armée américaine Philip Nolan est jugé et reconnu coupable de trahison, exilé et condamné à la prison à vie sur des navires de guerre de la marine américaine. Au fil du temps, il se rend compte à quel point il apprécie peu l'Amérique et à quel point il aime vraiment son pays.
En procès pour avoir soutenu Aaron Burr, le lieutenant de l'armée américaine Philip Nolan dénonce les États-Unis et dit qu'il ne veut plus jamais entendre parler de son pays. Exilé sur les navires de guerre de la marine américaine, Philip se déplace de navire en navire, ne revenant jamais en Amérique ou n'entendant jamais parler de l'Amérique.
Au début, il est impénitent, mais au fil du temps, il devient désespéré pour des nouvelles de son pays. Il demande à un jeune marin des nouvelles de l'Amérique et l'exhorte à ne jamais dire du mal de l'Amérique. « Tenez-vous à ses côtés, mon garçon, comme vous le feriez avec votre mère », dit-il, se référant à l'Amérique comme « elle », ce qu'il fait chaque fois qu'il parle des États-Unis. Lors d'une fête sur un navire, il demande à une femme avec qui il danse des nouvelles de l'Amérique, mais elle refuse et s'en va.
Des années après sa condamnation, il se rend compte qu'il est en train de mourir. Il montre à un officier nommé Danforth un sanctuaire qu'il a construit en Amérique. Le sanctuaire comprend un portrait de George Washington, un pygargue à tête blanche peint et une carte obsolète. Cette carte, dit-il, est la preuve qu'il a un pays. Il demande à nouveau des nouvelles, et Danforth cède, partageant tous les événements majeurs qui se sont produits depuis son procès, à l'exception de la guerre civile.
Après sa mort, une épitaphe qu'il a écrite est découverte. Il se décrit comme aimant son pays comme aucun autre homme ne l'aime mais reconnaît qu'il n'a rien mérité d'elle.