Dire qu'une personne a des « tendances régressives » est une façon de dire que la personne dont on parle a tendance à se comporter de manière moins mature, voire enfantine, lorsqu'elle devient frustrée ou dépassée.< /strong> La régression est un mécanisme de défense, c'est-à-dire un moyen de défendre son psychisme.
Une personne ayant des tendances régressives peut décider de rester au lit toute la journée où elle se sent en sécurité face à la perte d'un emploi, par exemple, ou peut réagir par une crise de colère lorsqu'on lui demande de se conformer à une demande.
Tout le monde utilise des mécanismes de défense pour faire face aux facteurs de stress. Ils ne sont pas nécessairement malsains, tant qu'ils n'interfèrent pas avec la capacité d'un individu à fonctionner correctement. Les idées qui ont conduit aux théories des mécanismes de défense trouvent leur origine dans les travaux de Sigmund Freud. Plus tard, sa fille, Anna Freud, a repris le cadre de la psyché que son père avait développée et l'a étoffée en développant ses idées et en ajoutant les siennes.
Selon Sigmund Freud, lorsque l'anxiété survient qui menace de devenir trop écrasante et ne peut être traitée en s'occupant du problème qui cause l'anxiété, l'esprit crée un mécanisme de défense afin de se protéger. Anna Freud a repris ce concept et l'a élargi en délimitant un total de 10 mécanismes de défense différents. En plus de la régression, les autres sont le déni, le déplacement, l'intellectualisation, la projection, la rationalisation, la formation réactionnelle, le refoulement et la sublimation. La liste reste intacte aujourd'hui, bien que d'autres défenses y aient été ajoutées au fil du temps.