Le Bill of Rights anglais a été rédigé collectivement par les membres du Parlement de l'époque ; il a été présenté à la Couronne par le Parlement et était basé sur les philosophies politiques de John Locke. Le Bill of Rights anglais n'est qu'un document qui constitue la constitution britannique ; les autres incluent la Magna Carta, la pétition de droit, les lois du Parlement de 1911 et 1949 et la loi d'habeas corpus de 1679.
Le Bill of Rights anglais limite les pouvoirs de la Couronne et établit les droits du Parlement. Il appelle à des sessions parlementaires régulières, à la liberté d'expression au sein du Parlement et à des élections libres. Elle interdit les châtiments cruels et inusités et autorise les protestants à porter les armes. Il a également condamné certains actes de Jacques II d'Angleterre. Le Bill of Rights anglais et l'Act of Settlement de 1701 restent les documents qui régissent le Royaume-Uni.
D'autres dispositions de la Déclaration des droits anglaise incluent le droit de pétitionner le monarque sans craindre de représailles, aucun impôt ne peut être prélevé sans l'approbation du Parlement, une armée permanente ne peut être maintenue en temps de paix sans l'accord du Parlement et une élection libre du Parlement. Il interdit également les cautions excessives et les amendes excessives et protège la liberté d'expression, entre autres droits.