Les premières formes d'éducation ont émergé dans les cultures du Moyen-Orient, y compris l'Égypte, la Mésopotamie et la Babylonie. Bien qu'il soit impossible de désigner un individu ou même une culture en particulier comme créateur de l'école, le concept d'éducation s'est développé avec le concept d'écriture, qui avait émergé vers 3100 av. ou plus tôt.
Au fur et à mesure de la transition des humains vers des sociétés agricoles de plus en plus complexes, l'écriture s'est développée pour enregistrer des quantités croissantes d'informations. Avec cette augmentation de la connaissance est venue l'idée qu'elle devrait être transmise de génération en génération. Les premières formes d'écriture, telles que le cunéiforme, étaient extrêmement complexes et leur apprentissage prenait des années. Ces formes d'écriture étaient généralement pratiquées par des scribes, qui étaient parmi les seules personnes à être formées à la lecture et à l'écriture.
Seule une infime fraction de la population a eu droit au luxe de l'apprentissage formel et de la scolarisation. Le privilège d'écrire n'était accordé qu'à l'élite riche, y compris la royauté et les enfants des médecins, des administrateurs du temple et des scribes. Au fur et à mesure que ces civilisations se sont développées, l'éducation est devenue plus accessible. La plupart des villes babyloniennes possédaient des bibliothèques publiques et la population de scribes était florissante. Les femmes comme les hommes apprenaient à lire et à écrire dans la société babylonienne. De toutes les anciennes cultures du Moyen-Orient, les Juifs étaient les plus intransigeants sur l'éducation publique, quelle que soit la classe. Ils ont ouvert des écoles primaires où les garçons âgés de 6 à 13 ans pouvaient apprendre à lire, à écrire et à calculer.
