"On First Looking into Chapman's Homer" est un poème de John Keats dans lequel l'auteur décrit le sentiment de découverte après avoir lu pour la première fois les traductions de George Chapman des œuvres du poète grec Homer. Keats raconte d'abord son expérience précédente, puis les compare à la lecture des traductions de Chapman.
Au début, Keats décrit la visite de nombreux royaumes et royaumes différents. Il parle en métaphore, ce qui invoque un sens de l'exploration, mais souligne n'avoir jamais pleinement expérimenté les choses. Keats était au courant d'Homère et d'autres traductions de ses œuvres mais n'avait pas, à ce moment-là, lu les traductions de Chapman. Ce n'est qu'à la seconde moitié du poème que Keats décrit la lecture de ces traductions, qui lui procurent un sentiment d'émerveillement.
Il compare l'expérience à celle d'un astronome qui découvre une nouvelle planète ou d'un explorateur, comme Hernan Cortez, qui a découvert de nouvelles terres. Le poème est fréquemment cité comme exemple d'une personne qui éprouve le pouvoir émotionnel d'une grande œuvre d'art. Les traductions de Chapman étaient différentes de celles plus familières à la génération de Keats. Les traductions familières de John Dyden et d'Alexander Pope étaient exprimées en vers blancs ou en distique héroïque. Cependant, la voix de Chapman était différente et lorsque Keats a fait l'expérience de cette nouvelle voix pour la première fois, il est resté éveillé tard en la lisant. Il aurait même crié de joie aux passages qui l'avaient frappé. Le lendemain matin, le sonnet était terminé.