Le tabagisme, la race, le sexe et les relations interpersonnelles peuvent tous fonctionner dans le cadre de l'interactionnisme symbolique. En effet, la théorie de l'interaction symbolique suggère que tous les comportements fonctionnent comme une partie de la construction sociale développée comme un individu crée du sens à travers ses interactions. L'interaction symbolique se compose de trois parties : le sens ; le langage, les symboles à travers lesquels les êtres humains communiquent du sens ; et la pensée, l'interprétation des symboles par chacun, un dialogue intérieur.
À l'exclusion de l'interaction symbolique - le sens subjectif qu'un humain attribue à une action - fumer ou non a une réponse simple : non. Les conséquences objectives sur la santé empêcheraient toute personne n'ayant aucune interaction symbolique liée au tabagisme de le faire. Cependant, grâce à une interaction symbolique, une personne peut trouver une signification sociale derrière le tabagisme, une signification communiquée par le langage d'un média ou d'un groupe de pairs qui magnifie le tabagisme. Cette personne peut alors penser ou interpréter les symboles entourant le tabagisme et découvrir dans son dialogue intérieur que la signification sociale du tabagisme l'emporte sur les conséquences objectives sur la santé. En d'autres termes, fumer est cool même s'il n'est pas sain.
La race et le genre, ainsi que les perceptions qu'en ont les gens, se développent également par interaction symbolique. Dès leur plus jeune âge, les enfants apprennent à se définir par des caractéristiques externes. À 3 ans, on s'attend à ce qu'ils sachent s'ils sont un garçon ou une fille. Ils développent ensuite ce que cela signifie d'être un garçon ou une fille par leurs interactions avec les adultes, les jouets et d'autres influences extérieures. Être un garçon ou être une fille se construit socialement à travers le langage fourni aux enfants. Leur désir inné de plaire entraîne un dialogue intérieur sur la façon de se comporter de cette manière socialement construite.
