Cedars-Sinai révèle que les causes potentielles d'un diaphragme paralysé comprennent le cancer du poumon ou des ganglions lymphatiques, les traumatismes chirurgicaux, les troubles de la moelle épinière, les troubles neuromusculaires, la thyroïde et d'autres maladies auto-immunes, et les lésions du nerf phrénique, qui contrôle le diaphragme. Un traumatisme à la naissance peut endommager le nerf phrénique chez les nouveau-nés, entraînant une paralysie du diaphragme.
Cedars-Sinai déclare que la paralysie diaphragmatique est un diagnostic rare. L'un ou les deux côtés du diaphragme, qui est le muscle séparant les cavités thoracique et abdominale, peuvent devenir paralysés. Les symptômes comprennent un essoufflement, des maux de tête, des lèvres et des doigts bleus, de la fatigue et des troubles du sommeil, avec des symptômes plus graves survenant lorsque les deux côtés du diaphragme sont paralysés. Plusieurs méthodes sont utilisées pour diagnostiquer la paralysie diaphragmatique, notamment les tests de la fonction pulmonaire, l'imagerie par résonance magnétique, les radiographies pulmonaires, les tomodensitogrammes, les échographies et les analyses de sang.
Cedars-Sinai répertorie plusieurs options de traitement pour les patients présentant un diaphragme paralysé. Une intervention chirurgicale appelée plicature diaphragmatique est parfois effectuée. Au cours de cette procédure, le diaphragme est abaissé, ce qui lui permet de bouger afin qu'il se dilate mieux et améliore la respiration. Des appareils appelés stimulateurs respiratoires peuvent être utilisés pour améliorer la respiration et réduire les taux d'infection chez les patients dont le nerf phrénique fonctionne. Les patients atteints de paralysie diaphragmatique potentiellement mortelle nécessitent parfois une trachéotomie, qui est une formation chirurgicale d'une ouverture dans la trachée ou la trachée.