Au sein de la biologie, l'arbre de vie est une représentation graphique des différentes lignées de tous les organismes modernes. Chaque branche représente une grande classification des êtres vivants, et chaque espèce se trouve à l'extrémité d'un brindille. Quelle que soit la distance entre ces pointes, les différents chemins empruntés par la vie au fil des éons se rejoignent au niveau du tronc, qui peut être considéré comme l'ancêtre de toutes les formes de vie.
Les humains n'occupent qu'une seule brindille dans la coquille la plus externe de l'arbre de vie. Revenir de cette pointe revient en fait à remonter le temps jusqu'à une série de jonctions avec des bandes similaires d'organismes apparentés. Remonter de 6 à 8 millions d'années le long de la brindille humaine, c'est faire le premier rendez-vous avec les deux espèces de chimpanzés, qui s'étaient elles-mêmes rejointes à mi-chemin de leur propre chemin. En remontant plus haut dans la branche, le groupe humain/chimpanzé rejoint les gorilles, puis les singes de l'Ancien Monde, les singes du Nouveau Monde et les prosimiens, comme la famille des lémuriens.
Finalement, le voyage relie les mammifères aux reptiles, les vertébrés à tous les animaux et, éventuellement, les eucaryotes aux procaryotes. Chaque forme moderne, des cyanobactéries aux ormes et champignons, occupe un point distinct. Ces points sont séparés par, dans le cas des archées et des eucaryotes, peut-être des milliards d'années, mais chaque être vivant qui a jamais vécu a son propre chemin qui remonte les branches jusqu'au tronc commun.