Les problèmes de corruption, de pauvreté et de droits humains sont trois des principaux problèmes sociaux auxquels les Philippines sont confrontées en 2017.
Corruption
La corruption est un problème vieux de plusieurs décennies aux Philippines. Le pays se classe 101e sur 176 pays sur l'Indice de perception de la corruption (IPC) 2017 qui évalue les niveaux de corruption des pays sur une échelle de 0 à 100. Les Philippines ont obtenu un score de 35 sur 100, et les évaluateurs ont noté que tout pays avec un score inférieur à 50 avait un grave problème de corruption, selon The Philippine Star. La corruption aux Philippines est endémique parmi les représentants du gouvernement, et les hauts fonctionnaires des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire sont souvent des contrevenants courants. Des centaines de milliards de dollars sont détournés du budget national, et les lois violées sont justifiées comme la défense de l'ordre public par le gouvernement.
Les citoyens qui se plaignent parce qu'ils ne peuvent pas obtenir réparation dans le système judiciaire pour les torts qui leur sont causés sont souvent soumis à des formes de torture, telles que le canon à eau ou la brutalité policière. De nombreuses lois philippines criminalisent l'extorsion et la fraude, mais la lutte contre la corruption est dispersée. Les organismes chargés de l'application des lois qui sont souvent contraints ou soudoyés pour obéir aux ordres du gouvernement n'appliquent pas efficacement les lois.
Pauvreté
La pauvreté est un problème social majeur aux Philippines, 21,6 % de la population philippine ayant un revenu inférieur au seuil de pauvreté, selon l'Autorité des statistiques des Philippines. Le déclin de la pauvreté aux Philippines est plus lent que celui des autres pays de la région, et pour ceux qui dépendent de l'agriculture et de la pêche pour leur revenu, les tendances économiques les maintiennent dans la pauvreté, en grande partie à cause de la mauvaise utilisation des ressources naturelles. La société et le gouvernement philippins ont tendance à ignorer leurs relations avec l'écologie de la région, sans tenir compte des impacts massifs des déchets solides, de la pollution de l'eau et de l'air sur l'agriculture et la santé.
Une autre cause de pauvreté aux Philippines provient d'une société majoritairement catholique qui fait peu de planning familial. L'avortement est illégal aux Philippines, et seuls les citoyens riches et de la classe moyenne peuvent se permettre le contrôle des naissances. En conséquence, en janvier 2017, le président philippin Rodrigo Duterte a mandaté le contrôle des naissances gratuit pour plus de deux millions de femmes identifiées comme pauvres, dans l'espoir de réduire les taux de natalité dans les communautés en difficulté économique et dans l'ensemble du pays, note NPR.
Droits de l'Homme
Les cas d'abus en ce qui concerne les droits de l'homme aux Philippines comprennent les violations des libertés civiles par diverses forces de sécurité, notamment la police. Ces agences sont connues pour être responsables de disparitions, de tortures, de détentions illégales et de milliers de meurtres. En septembre 2017, le gouvernement philippin a voté pour réduire le budget annuel de la Commission des droits de l'homme du pays, qui enquête sur les meurtres suspects et les violations de la loi liées à la drogue, à 20 USD.
Un autre problème majeur aux Philippines est la traite des êtres humains, qui soumet une personne au travail ou à la prostitution en utilisant la force, la fraude ou la coercition. Cependant, des progrès sont en cours, et pour la première fois depuis 2001, les Philippines sont classées parmi les pays de niveau 1 dans la lutte contre la traite des êtres humains, rapporte le rapport sur la traite des personnes (TIPR) du Département d'État américain publié en juin 2016.< /p>
