Après l'unification de l'Italie en 1861, la nation a souffert d'un manque de matières premières, d'un déséquilibre économique entre le Nord et le Sud, l'absence de systèmes éducatifs et le coût élevé de l'unification elle-même. L'Italie a fait face à ces défis et a fait de grandes avancées au cours des cinquante années qui ont suivi.
Plus précisément, les résolutions politiques et la révolution industrielle ont contribué à rétablir un certain équilibre, tant pour le gouvernement que pour l'économie.
Certains problèmes importants n'ont cependant pas été résolus, notamment l'analphabétisme et la pauvreté, ce dernier étant l'un des principaux contributeurs à l'émigration italienne vers les États-Unis.
Avant son unification, suite à l'effondrement de l'Empire romain, l'Italie était depuis longtemps un conglomérat de cités-États et de territoires indépendants. Parfois, ceux-ci étaient soumis à une domination étrangère, en particulier par l'Espagne, la France et le Saint Empire romain germanique.
Après la défaite de Napoléon Ier, nombre de ces territoires indépendants ont été consolidés par le Congrès de Vienne. Les territoires souverains résultants étaient :
- Le royaume des Deux-Siciles — Naples et la partie sud de la péninsule italienne — gouverné par les Bourbons espagnols
- Le royaume de Sardaigne, ou Piémont (Savoie, Sardaigne, Gênes), dirigé par la Maison de Savoie, une dynastie italienne
- Les États pontificaux, constitués de possessions papales du centre de l'Italie, dirigés par le pape
- Le royaume de Lombardie — Italie du Nord à l'exclusion du Piémont, de la Toscane, de certains États du centre de l'Italie, de la Vénétie — gouverné par l'empire des Habsbourg