En 2014, les principales exportations de l'Iran sont le pétrole, le gaz naturel, les produits chimiques, les fruits, les plastiques, les métaux et les produits céramiques. Les principales importations sont les machines non électriques, le fer, l'acier, les produits chimiques et produits connexes, les véhicules de transport, les machines électriques, les outils et les appareils. Les principaux partenaires d'exportation de l'Iran sont : la Chine, le Japon, la Turquie, l'Italie et la Corée du Sud. Les principaux partenaires d'importation de l'Iran sont les Émirats arabes unis, la Chine, la Corée du Sud, l'Allemagne et la Turquie.
L'économie d'importation et d'exportation de l'Iran a été considérablement affectée par les sanctions internationales suscitées par les craintes que le programme nucléaire iranien ne poursuive des armes nucléaires. Bien que les États-Unis imposent des sanctions à l'Iran depuis de nombreuses années, l'économie iranienne a été gravement touchée lorsque l'Union européenne et d'autres pays ont cessé leurs échanges commerciaux avec l'Iran pour exercer des pressions. L'Union européenne a adopté une mesure interdisant aux 27 pays d'acheter du pétrole iranien ou d'assurer les pétroliers qui le transportent. Cela a été particulièrement dévastateur, puisque l'Iran dépendait des revenus des exportations de pétrole pour 80 pour cent de ses revenus gouvernementaux. Les sanctions ont aggravé les difficultés économiques dues à l'inflation élevée, au chômage élevé et à la dépréciation du rial iranien.
L'impact de ces sanctions internationales a amené l'Iran à la table des négociations avec le Conseil de sécurité des Nations Unies, conduisant à un accord de six mois par lequel l'Iran a accepté de freiner temporairement son programme nucléaire en échange d'un accès à une partie de ses revenus pétroliers attaché à l'étranger.